Ce lundi 4 août a eu lieu l’ouverture du premier sommet USA – Afrique qui se tiendra jusqu’au 6 août. 47 chefs d’Etat africains, dont beaucoup ont un mauvais bilan en matière des droits de l’Homme, y ont été conviés. Parmi les invités figurent entre autres les présidents du Rwanda, de la RDC et du Burundi respectivement Paul Kagame, Joseph Kabila et Pierre Nkurunziza. A l’instar du sommet UE-Afrique d’avril dernier à Bruxelles, une manifestation contre Paul Kagame a été organisée ce lundi 4 août devant la Maison Blanche.
Manifestation contre Kagame devant la Maison Blanche – source: @jfierberg1
Une fois de plus des manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Kagame is a brutal dictator » (Kagame est un dictateur brutal), « Kagame is a criminal » (Kagame est un criminel), « Kagame free Victoire Ingabire » (Kagame libère Victoire Ingabire) ou encore « Kagame free Kizito now » (Kagame libère Kizito maintenant).
Sur le réseau social Twitter, plusieurs internautes commentent déjà cette manifestation. « Can’t do this in Rwanda, so they do it abroad »(Ils ne peuvent pas le faire au Rwanda, donc ils le font à l’étranger) s’est exprimé Anjan Sundaram, journaliste et auteur du livre « Stringer: a reporter’s journey in the Congo ». Jennifer Fierberg, une journaliste américaine, a quant à elle (ironiquement ?) posé la question de savoir si les Rwandais peuvent faire ça [NDLR : manifester] devant la maison de Kagame.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a tenu à avertir que son gouvernement pressera « les dirigeants de ne pas modifier les constitutions pour leurs bénéfices personnels ou politiques ».
Manifestation contre Kagame devant la Maison Blanche – source: @jfierberg1
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