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RDC: cinq militaires et deux policiers tués dans une attaque rebelle

RDC: cinq militaires et deux policiers tués dans une attaque rebelle

KINSHASA 21/12 (AFP) = Des hommes en uniformes ont tué dans la nuit de dimanche à lundi cinq militaires et deux policiers lors d’une attaque contre un poste de police dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) attribuée mardi par l’armée aux rebelles rwandais, mais revendiquée par une milice congolaise.

RDC: 5 militaires et deux policiers tués dans une attaque rebelle © AFP

Selon un porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC), l’attaque a été menée par une quarantaine de rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), associés à des déserteurs des FARDC, dirigés par un major ex-membre d’un groupe rebelle congolais rallié à Kinshasa début 2009.

Le poste de police qui a été visé est situé à Mugogo (est), dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, près de la frontière avec l’Ouganda.

Cinq militaires, deux policiers et trois assaillants ont été tués dans l’attaque et un capitaine infirmier a été capturé par les FARDC, a affirmé le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, le major Sylvain Ekenge, à l’AFP.

Les assaillants ont par ailleurs enlevé trois personnes, dont un enfant, et se sont « retranchés dans le parc des Virunga, et nos troupes sont en train de les pourchasser », a poursuivi l’officier.

L’homme qui dirigeait l’attaque serait le major Patient Akilimali, déserteur de l’armée congolaise depuis octobre, et ex-membre du Congrès national pour la Défense du Peuple (CNDP), intégré aux FARDC début 2009.

Mais un porte-parole d’une milice locale, le Front patriotique pour la Libération du Congo (FPLC), Aimé Munyakazi, a de son côté revendiqué l’attaque, précisant que le major Akilimali faisait partie du FPLC.

« Ce sont les Forces nationales congolaises (FNC, la branche armée du FPLC) qui ont mené cette attaque » a-t-il affirmé, en donnant un bilan de huit soldats congolais tués.

Selon un rapport d’experts mandatés par l’ONU publié fin novembre, le FPLC ne compterait pas plus de 300 combattants. Plusieurs officiers ex-CNDP auraient déserté récemment les FARDC pour rejoindre ce mouvement rebelle « faiseur de coalitions » avec d’autres groupes armées ou milices locales, « en exploitant la déception engendrée par l’orientation et les conséquences de l’accord de paix avec le CNDP » et Kinshasa signé en 2009, selon les experts.

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