Ce mardi 19 juillet a été lancée une semaine contre le cancer du col de l’utérus au Rwanda. Rappelons que la campagne de vaccination a été lancée depuis la fin du mois d’avril 2011, avec les vaccins gracieusement offerts par Merck®.
Par ailleurs, ces campagnes de vaccination massives se poursuivent ailleurs sur le continent africain, notamment au Sénégal, à l’île Maurice ainsi que dans certains territoires de la France d’outre-mer.
A propos de la France, c’est de là que part une nouvelle controverse, cette fois-ci avec des preuves vivantes. En effet, le 8 juillet deux jeunes filles ont déposé des demandes d’indemnisation auprès de la CRCI (Commission régionale de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux )de Lyon, suite aux problèmes de santé chroniques apparus après administrations du Gardasil®. En effet, les deux jeunes filles ont présenté des symptômes de types paralysie temporaire des membres inférieurs, des vertiges des crampes abdominales, la photophobie, qui sont devenus chroniques. Un diagnostic de polyradiculonévrite chronique a été posé chez l’une d’elles (Laura Agnès, 16 ans, elle en avait 14 quand elle a reçu le vaccin).
Aussi un collectif de médecins de la Réunion (France d’outre mer) a adressé un courrier au ministre de la santé français, Mr Xavier Bertrand, pour lui faire part de ses inquiétudes par rapport aux campagnes de vaccination massive des fillettes un peu partout dans ces territoires. Selon ce collectif, ces campagnes sont basées sur une « peur injustifiée », qui est entretenue surtout par des campagnes médiatiques et publicitaires. En effet, depuis 1980, on n’observe qu’une baisse de recrudescence de ce cancer, essentiellement due au dépistage précoce du HPV (Papilloma virus). Selon ce collectif, le dépistage reste le plus grand moyen de prévention de ce cancer. Ils vont plus loin en demandant une remise en question de l’autorisation de mise sur le marché européen du Gardasil®, ainsi que la suspension du remboursement de ce dernier en France, en attendant d’avoir les preuves solides sur son efficacité.
De plus un article du New England Journal of Medecine paru en 2008 affirmait qu’il manquait encore des preuves tangibles quant à l’efficacité du vaccin contre le cancer du col de l’utérus.
Partant de ces informations, il serait judicieux de se demander ce que cachent ces campagnes massives de vaccination.
S’agit-il d’une campagne massive de test à grande échelle du même vaccin controversé ?
Ou encore d’une autre variante en étude rapide et à grande échelle, pour pouvoir remplacer la variante défectueuse sur le marché européen ?
Ou alors une manière d’écouler le stock défectueux tout en faisant une étude clinique, avant de le retirer ou de lancer un autre à la place ?
Quoi qu’il en soit, avec ce vaccin, les futures femmes rwandaises et africaines courent un danger imminent.
Il serait temps de lancer une campagne anti – Gardasil sur le continent africain.
Liens sur le sujet:
Les études cliniques à grande échelle seraient-elles d’actualité au Rwanda ?
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/07/11/gardasil-premieres-demandes-d-indemnisation_1547179_3224.html
http://www.francesoir.fr/actualite/sante/cancer-du-col-l-uterus-garde-au-gardasil-117881.html
http://www.afriquejet.com/afrique-centrale/rwanda/cancer-col-de-l%27uterus:-campagne-de-vaccination-au-rwanda-2011071618382.html
http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2011-07-20/efficacite-du-medicament-gardasil-mise-en-doute
http://www.psychomedia.qc.ca/medicaments/2011-07-11/effets-secondaires-du-vaccin-gardasil-demandes-d-indemnisation