Le président Paul Kagame prête serment
Dans une allocation dont AFP a obtenue une copie dimanche, Paul Kagame a déclaré samedi à un parterre de hautes personnalités du Rwanda qu’il n’avait pas besoin d’un autre mandat et que ce dont il a besoin est la continuité dans le développement.
Au cours de cette cérémonie au cerlce Unity club réunissant des membres et anciens membre du gouvernement et leurs conjoints, Paul Kagame s’est vu décerner un prix dénommé Unity Award pour sa « remarquable contribution à l’unité des Rwandais« .
Rwanda: « Je n’ai pas besoin d’un autre mandat », assure le président Kagame
KIGALI 17/10 (AFP) = Le président rwandais Paul Kagame, réélu en août pour un deuxième septennat, a assuré samedi ses concitoyens qu’il ne serait pas tenté, comme d’autres chefs d’Etat africains, de faire modifier la Constitution pour briguer un troisième mandat à la tête de son pays.
« Je n’ai pas besoin d’un autre mandat. Ce dont j’ai besoin et dont vous avez besoin, c’est la continuité dans le développement », a dit le président rwandais qui s’adressait à un parterre de hautes personnalités du pays, dans un allocution dont l’AFP a obtenu l’enregistrement dimanche.
« Celui qui cherche un troisième mandat cherche également un quatrième et un cinquième », a poursuivi le président Kagame qui s’adressait au cercle Unity Club regroupant des membres et anciens membres du gouvernement ainsi que leurs conjoints.
Il a indiqué que ses deux mandats seraient un échec s’il n’y avait, à la fin, personne pour le remplacer. « Ce serait mon échec autant que le vôtre. Et cela ne serait pas une raison pour moi de briguer un troisième mandat », a dit le chef de l’Etat rwandais qui s’exprimait en langue rwandaise.
Lors de ce dîner, les membres du Unity Club ont remis à M. Kagame un prix dénommé Unity Award pour sa « remarquable contribution à l’unité des Rwandais », a rapporté Radio Rwanda.
Selon la radio, le président rwandais est le premier récipiendaire de ce prix qui sera désormais décerné chaque année.
Le Rwanda s’efforce de ressouder son tissu social après le génocide de 1994 perpétré contre la minorité tutsie par des extrémistes
hutus. GGD/
